Victime d’un accident de la circulation, une personne a été diagnostiquée comme ayant subi un traumatisme cervical bénin.

Toutefois, dans les suites immédiates de l’accident, cette personne a fait l’objet d’examens médicaux complémentaires, qui ont mis en évidence un syndrome parkinsonien.

Il appartient à toute victime de prouver que les préjudices qu’elle subit résultent de l’accident.

Dans ce cas d’espèce, il n’est pas évident que la maladie de Parkinson, qui a été révélée deux jours après l’accident, résulte dudit accident.

Or, bien qu’aucun symptôme de cette maladie n’avait été détecté sur la victime avant la survenance de l’accident, et qu’il est tout simplement impossible d’indiquer dans quel délai la maladie serait survenue, la Cour de cassation affirme que, puisque cette affection n’a été révélée que par l’accident de la circulation, la réparation des préjudices subis par la victime doit être intégrale, et ne peut donc pas être réduite en raison d’une prédisposition pathologique qui était, jusque-là, ignorée.

Il est donc essentiel pour une victime d’être assistée par un avocat qui maîtrise la procédure et les délais pour lui permettre d’être indemnisée dans les meilleurs délais.