Les juges considèrent qu’une victime peut demander réparation des préjudices découlant d’opérations chirurgicales rendues nécessaires à la suite d’un accident de la circulation survenu plusieurs années auparavant et en lien de causalité avec celui-ci.

Il convient de rappeler que tous les dommages subis par la victime, consécutivement au fait
dommageable, doivent être réparés. Ainsi, toutes les fois où l’état de la victime a défavorablement évolué, celle-ci peut demander une réévaluation.

La victime bénéficie d’un nouveau délai à compter de la consolidation de son dommage aggravé pour demander une actualisation de la réalité de son dommage.

La victime doit prouver que les nouveaux dommages dont elle entend obtenir réparation sont
liés à l’accident dont elle avait été victime. Il importe peu que l’aggravation soit liée à des soins qui ont été prodigués à la victime postérieurement à sa consolidation, en vue d’améliorer son état séquellaire résultant de cet
accident.

Il est donc essentiel pour une victime d’être assistée par un avocat qui maîtrise la procédure et les délais pour lui permettre d’être indemnisée dans les meilleurs délais.